Flash spécial femmes #7: Timing

Les discussions avec mes amis sont toujours des moments intenses de création, d'inspiration, de réflexions.

Trés souvent aprés une conversation, j'y repense et je me dis que je pourrai du coup en faire profiter mes lectrices et en l'occurrence, c'est le cas ce soir.

En effet, même si le premier à avoir creusé le sujet (si je puis m'exprimer ainsi) est mon grand ami Guido, la vérité est que j'avais déjà réfléchi à la chose sans savoir la nommer: le timing.

Combien êtes vous, amies, à vouloir des choses à un moment précis où votre chéri n'est pas synchro?

Nombreuses je le sais.

Nombreuses à vouloir vous poser quand il n'est pas prêt, nombreuses à vouloir un enfant quand il n'est pas mûr, nombreuses à vouloir vous marier quand pour lui s'installer avec vous et partager son quotidien est déjà le maximum de ses capacités.

Alors que faire?

Devez vous renoncer à vos projets juste parce que vous n'êtes pas au diapason?

Je ne pense pas que ce soit si radical.

Il faut juste être capable de s'adapter à l'auditoire.

J'entends par là, que les hommes et les femmes sont radicalement identiques et opposés, nous avons déjà discuté de cette particularité ici, mais surtout que tout est une question d'horloge.

Notre horloge biologique sonne de 25 à 42 ans à peu prés.

Elle sonne en sourdine de 25 à 30 et de plus en plus fort de 30 à 35 jusqu'à devenir une vraie alarme incendie qui tourne en continu de 35 à 40. 

Autant vous dire que de 40 à 42, il vaut mieux se planquer si on ne veut pas recevoir des chaises, des tables et tout ce qui nous passe par la main.

L'horloge biologique des hommes est à l'heure jamaïquenne.

Elle commence à peine à sonner à 35 ans....alors vous voyez le décalage horaire du siècle?

Jamais vous ne serez sur le même timing.

De 20 à 25 nous, femmes, pensons à profiter tout en pensant DEJA au prince charmant (même pour les moins romantiques d'entre nous) (ou à la princesse charmante hein c'est évident que je m'adresse ici à TOUTES les femmes)

Eux, à la playstation, à la bière, aux meufs, au sexe, au foot, à la bière, à la playstation, et aux meufs.

De 25 à 30 ans, nous, on va commencer à réfléchir à trouver le bon, et pourquoi pas une fois l'avoir trouvé à convoler en justes noces.

Eux, à la playstation, à la bière, aux meufs, au sexe, au foot, au boulot (un peu) aux vacances avec les potes (beaucoup) et pour quelques uns aux études, soit aux 5 premiers sujets précédemment cités en même temps.

De 30 à 35, on va commencer à s'affoler si on n'a pas encore d'enfants, on va même supra stresser si on est toujours pas casées (quel âge j'ai déjà? ah ouais jsuis dedans là) et on va mettre le premier en route si on a trouvé le mec qui convient le mieux à nos attentes (on a quand même arrêté de croire aux Bisounours, on est grande.)

Eux, au boulot et aux perspectives d'avenir, aux soirées foot bière (optimisons!) à se trouver une nana si c'est pas déjà fait, pour rassurer leurs mères qui commencent à en avoir marre de ne pas les voir s'assumer et surtout marre de leur laver/repasser/ranger leur linge, même si certains ont compris le programme de la machine à laver.

De 35 à 40, mes pauvres, si on est toujours pas casées, c'est la misère on pleure, on crie, ou on croit à la révolution sexuelle via internet, et bien entendu on assiste aux naissances/mariages/anniversaires de mariage/communions et baptêmes des enfants de nos copines. Si on est casée, eh bien on met le 1er, ou le 2e en route comme on dit histoire de rattraper le temps perdu. On a une maison à nous, un boulot et puis c'est tellement chou les layettes non?(Oufffffffffffff soulagées!)

Eux. Comment dire. Soit ils sont enfin mûrs, soit ils sont en pleine crise de la quarantaine.Compliqué quoi qu'il arrive, mais en tous cas voilà, fin trentaine début quarantaine ils sont à peu prés prêts pour le 1er enfant. Eh bein tout arrive les gars c'est bien bravo.

De 40 à 42, j'ai peur de prononcer le mot "cougar" mais bon, on surfe sur la vague, sauf si on est casée et qu'on a-mis-tellement-de-temps-à-trouver-le-bon qu'on va pas faire n'importe quoi. Mais quand même passé 42, certaines reprennent leur vie en mains, décident de divorcer, et de passer à autre chose pour vivre heureuse et épanouie et assumer ses choix.

Eux. Ils sont enfin géniaux. Mûrs, raisonnés, disponibles, attentifs. Dommage.

En gros, il y a un timing assez serré. 

Il faut se bouger les filles. Comprendre que de toutes façons NOUS sommes décisionnaires, et qu'à défaut, rien ne bougera parce que les hommes sont heureux avec nous. Même quand ils ne le sont pas et j'entends d'ici mes origines italiennes hurler avec les loups: qu'en plus ils passent de leur mère à leur femme et que ça ne change rien pour eux à une ou deux exception prés.

Je combats ces voix intérieures, moi qui défend les hommes en permanence, pour vous dire qu'en réalité, c'est évident que notre horloge biologique et nos hormones y sont pour beaucoup, hommes et femmes mélangés.

Le seul moyen de faire cohabiter cet alliage étrange de mécanique, c'est de COMMUNIQUER.

Discuter pour ne pas souffrir, parler/écrire de tout ce qu'on ressent.

Parfois par écrit on se lâche plus.

Mais ne jamais, non jamais, se braquer ou rester sur ses positions sans avoir au moins essayé de discuter.

Sinon c'est la fin des haricots et l'histoire se répétera sans cesse.

J'en connais qui disent qu'ils n'auront plus d'enfants ou qu'ils ne referont pas la connerie de se remarier et qu'on voit heureux quand ils ont trouvé celle qui correspond à leur diapason.

Chacun son rythme, l'idée n'est pas d’annihiler son rythme au profit d'un autre, ou d'une autre, mais bien d'essayer de faire concilier les deux. 

Pour que les rouages s'imbriquent parfaitement, pour que le temps passé ensemble soit cohérent, pour qu'il mène aux mêmes envies et au même futur, et si ce n'est pas le cas, qu'au moins ce soit en connaissance de cause.

Parler finalement, ouvrir son coeur et écouter sincèrement, je ne sais pas si ça suffit, mais en tous cas, ça fait gagner du temps....

Je vous embrasse.


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