Quand je serai grande....

Vous vous souvenez?

Quand vous étiez petit, marmot, et que vos tontons vous posaient cette fameuse question....

Quels étaient vos rêves quand vous étiez petits?

Vouliez vous être cosmonaute?Vétérinaire?Chanteur?

Je me souviens avoir eu envie d'être chanteuse, danseuse, puis fée, et avocat.

J'avais 8 ans quand j'ai eu cette idée saugrenue.

Puis j'ai pensé encore à chanteuse, ou même actrice.

Ensuite, au cours des années lycée, le rêve d'enseigner m'a effleurée, l'italien notamment, ou de trouver des idées de slogan dans la publicité.

Les idées n'ont jamais manqué, et je connais beaucoup de mes amis qui voulaient être pilotes de chasse ou ébénistes et qui n'ont pas du tout réalisé leurs rêves d'enfants.

Comment expliquer cela?

Comment expliquer que nous soyons nombreux à changer notre trajectoire?

Pourquoi ne pas avoir suivi notre idée initiale, et aboutir à une vie qui ne nous satisfait pas?

Les regrets sont parfois amers et c'est pourquoi, le réveil est parfois douloureux mais aussi nécessaire.....Comment faire autrement?

Aujourd'hui, on doit se souvenir qu'à l'époque tout était possible, se souvenir qu'il existe bien un espoir, un moment où l'on croit en nos rêves et faire en sorte de retrouver ce moment.

Ce n'est pas facile c'est sûr, mais après avoir entendu encore cet après midi, mes amis expliquer ce qu'ils projetaient de faire à l'époque de la cour de récré, entre une partie de billes et d'élastique, je réfléchissais à ce sujet.

Il faut bien sûr du courage et de la ténacité pour arriver au bout de nos idées, un soutien, et bien sûr de la confiance.

C'est aussi le rôle de nos parents de nous emmener jusqu'aux portes du rêve.

C'est avant tout à eux, de nous donner confiance, et à nous demain de donner la main à nos enfants.

Leur donner envie de faire quelque chose qu'ils aiment, y compris trapéziste ou écuyer. 

Alors voilà.

Pousser les enfants à la performance ou leur mettre la pression pour qu'ils soient les meilleurs, n'est pas aujourd'hui mon credo.

Les emmener à aimer ce qu'ils font, à pousser leur créativité, être à leur écoute....

Cela évite à l'âge adulte, alors que tout est normalement réalisé, de comprendre que ce que l'on fait tous les jours ne nous épanouit pas et qu'il faut changer.

Et tout cela nous apprend à faire confiance à notre âme d'enfant et de ne jamais le rejeter.

Parce que finalement, l'adage, "la vérité sort de la bouche des enfants", nous démontre que l'essentiel n'est pas la raison, et que ceux qui l'ont oublié doivent être bien malheureux.

Alors j'espère que, quand je serai grande, je serai heureuse......

Et je vous le souhaite aussi.

“Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie.”


John Lennon



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